- Le syndrome de sevrage aux benzodiazépines semble être causé par une modération de l'action du GABA. Le GABA est un neurotransmetteur, un agent qui transmet les messages issus d'une cellule du cerveau (le neurone) à une autre. Cette modération de l'action du GABA est due à une neuroadaptivité (le GABA a adapté son mode de fonctionnement à la présence des benzodiazépines). Cette neuroadaptivité a rendu le GABA dépendant à la stimulation des benzodiazépines pour initier son action. En d'autres mots, lorsque vous êtes devenu dépendant à une benzodiazépine, votre GABA est incapable d'exercer son action naturelle sans la présence de benzodiazépine. Il en résulte une grande variété de suractivité dans diverses régions du cerveau, ce qui provoque une vaste collection de symptômes. Ces symptômes sont l'expression de diverses manifestations de la surexcitation neurologique: Les cellules du cerveau deviennent particulièrement sensibles à l'action des neurotransmetteurs excitateurs. La manifestation la plus extrême de cette sur-excitations sont les crises d'épilepsie et de convulsion.
Le syndrome de sevrage aux benzodiazépines se distingue de celui d'autres classes de médicaments de par sa sévérité et sa durée.
Les manifestations du sevrage (l'état de manque) apparaît soit lorsqu'il y a tolérance et que la dose n'a pas été augmentée pour y palier, soit lorsqu'il y a une diminution de la dose en dessous du “seuil de tolérance”. Le seuil de tolérance est le niveau de la dose en dessous duquel le fonctionnement de vos récepteurs est altéré à cause d'un manque de stimulation de la part du médicament. Il se peut que votre seuil de tolérance soit inférieur à votre dosage actuel, si bien que vous pourrez diminuer votre dose sans ressentir de symptômes de sevrage.
En règle générale, le syndrome de sevrage d'un médicament est le miroir de ses effets primaires. Ainsi pour les benzodiazépines, vous pouvez vous attendre à des insomnies (miroir de leur effet hypnotique), de l'anxiété (miroir de leur effet anxiolytique), de la tension et des douleurs musculaires (miroir de leur effet myorelaxant (=relaxant musculaire)) et dans de rares cas, de crises d'épilespsie ou de convulsion (miroir de leur effet anti-épileptique). La seule exception est que le syndrome de sevrage aux benzodiazépines ne reproduit pas l'effet amnésique en miroir (il n'améliore pas la mémoire). Au contraire, le syndrome de sevrage provoque souvent une augmentation des problèmes de mémoire et de cognition. Cependant, dans tous les cas, après un sevrage complet et une rémission totale, les fonctions cognitives reviennent progressivement au niveau qu'elles avaient avant que vous preniez des médicaments. - Ce qui suit est une liste de symptômes de sevrage. Comme ces symptômes ont été rapportés par un grand nombre de personnes, ils peuvent statistiquement être considérer comme des symptômes légitimes de sevrage. Gardez à l'esprit qu'il existe une large variété d'autres symptômes qui ont été rapportés par des utilisateurs et qui peuvent être considérés comme des symptômes de sevrage même s'ils n'ont pas été rapportés par suffisamment de personnes pour être statistiquement significatifs. La détermination de la signification statistique n'est pas basée sur des données brutes (techniques), mais sur les observations des auteurs au-travers de la lecture de millers de posts de personnes en sevrage, de livres http://www.benzo.org.uk/bzbz.htm et d'articles sur le sujet.
Cette liste est composée de deux sections: Les symptômes psychologiques et les symptômes physiques. La double astérisque (**) indique des symptômes qui apparaissent à un moment ou à un autre et à un degré plus ou moins important, chez pratiquement toutes les personnes en sevrage des benzodiazépines. L'astérisque simple (*) indique les symptômes fréquents qui apparaissent chez la plupart des gens. Les autres symptômes sont assez fréquemment rencontrés pour être considérer comme des symptômes de sevrage, mais ils n'apparaissent que dans une minorité de cas.
Symptômes psychologiques:
Anxiété ** (ce qui inclue les attaques de panique), dépression **, insomnie , déréalisation/dépersonnalisation * (sentiments d'irréalité/détachement de soi), pensées obssessionnelles négatives * (en particulier des pensées violentes et/ou de nature sexuelle), des changements d'humeur rapides * (dont notamment des accès de colère ou de rage), des phobies * (en particulier de l'agoraphobie et la peur de devenir fou), dysphorie * (perte de la capacité à profiter de la vie, avec une combinaison possible de dépression, d'anxiété et de déréalisation/dépersonnalisation), altération des fonctions cognitives *, pensées suicidaires *, cauchemars, hallucinations, psychose, envie de reprendre des comprimés (pill carvings). Notez qu'il est plus fréquent d'avoir peur de la psychose (ou de la folie) que de le devenir (fou).
Symptômes physiques:
Sensibilité anormale aux stimuli sensoriels * (comme les sons forts et la lumière vive), tension/douleur musculaire **, douleurs articulaires *, acouphènes *, maux de tête *, tremblements *, vision floue * (et d'autres problèmes liés aux yeux, à la vision), démangeaisons * ( avec notamment la sensation de fourmillements ou d'avoir des insectes qui rampent sur ou sous la peau), des problèmes gastro-intestinaux *, des sensations de choc électrique *, une paresthèsie * (engourdissement et sensations de picotement (comme des aiguilles) plus particulièrement aux extrêmités), fatigue *, faiblesse dans les extrêmités/les membres * (plus particulièrement dans les jambes), sensations de vibration interne * (plus particulièrement dans le torse/la poitrine), transpiration, fluctuation de la température corporelle, difficulté à avaler, perte d'appétit, symptômes pseudo-grippaux (flu like symptoms), fasciculation (spasmes musculaires), goût métallique dans la bouche, nausées, soif extrême (avec bouche sèche et besoin très fréquent d'uriner), dysfonctionnement/problème sexuel (baisse ou augmentation occasionnelle de la libido), palpitations cardiaques, étourdissements, vertiges, essoufflements.
Ici, j'ai cité les symptômes de sevrage les plus fréquemment rencontrés. Pour une liste de symptômes de sevrage plus complète, voir Symptoms Index (index des symptômes) présent sur le site: http://www.benzo.org.uk/sympt3.htm
Source de ces deux extraits => la FAQ de Ray Nimmo (un grand merci à Carole de Suisse pour la traduction).
mercredi 1 février 2012
Le syndrôme de sevrage aux benzodiazépines et les symptômes de sevrage
Commentaires sur Le syndrôme de sevrage aux benzodiazépines et les symptômes de sevrage
- Bonjour j'ai prix effexor pendant un an puis je l'ai diminué pendant 3 mois et aujourd'hui ça fait trois mois que je ne prends plus rien ...Victoire !!
Je suis heureuse et aussi fière d'avoir réussi à arrêter. Les premiers semaines ont été difficiles (tremblements, douleurs cervicales ..)
Trois mois après j'ai toujours une grande fatigue et surtout les yeux flous avec des "mouches volantes" ...Combien de temps cela va encore durer ??!! - Bonsoir Couet, je vous félicite d'avoir arrêté l'effexor. Malheureusement le post-sevrage d'un AD peut être parfois traitre et montrer quelques symptômes plusieurs après, il ne faut pas s'en inquiéter. La fatigue est courante après un sevrage, je ne peux pas dire quand cela va partir. ll faut patienter. Je vous conseille de vous supplémenter en magnésium. Courage
- Bonjour,
D'abord merci pour tous vos précieux conseils. Suite à des problèmes au travail et avec ma copine de l'époque, j'ai fait une très grosse dépression et on m'a envoyé directement chez un psy. Il m'a mis en octobre 2014 sous athymil (10mg * 2) + lysanxia (20 mg). Mon problème principal est l'anxiété qui m'a rongé pendant des années avec des problèmes d'endormissement plus bien évidemment des insomnies chroniques. Mon état s'améliore. Je tiens à dire que la psychothérapie est essentielle et que mon psy ne m'a jamais forcé la main pour prendre des doses élevées de médicaments. Je tiens juste à dire et cela ne vaut que pour moi, que je ne serais plus de ce monde aujourd'hui si on ne m'avait pas "fait dormir". Oui, les médicaments sont des béquilles mais au moment où je les ais pris, cela m'a évité de faire une très grosse bêtise. Après, il faut savoir dire stop au bon moment. Par rapport à ce que je peux lire, je suis très content d'avoir un psychiatre qui me laisse pleinement le libre arbitre de mes actes.
J'ai arrêté l’anti-dépresseur début novembre 2015 soit 4 mois de sevrage. Tout se passe très bien. J'ai bien respecté la baisse des doses. J'ai fortement réduit le lysanxia. Je suis à 5mg tous les soirs depuis 1 semaine après être resté 2 semaines à 7,5 et 6 mois à 10 et plus de 6 mois à 30mg. J'ai décidé en accord avec mon psy de descendre tout doucement les doses. Encore une semaine à 0,5 puis 0,45... Je prends des cachets ce qui n'est pas facile.
Pour moi, l’anxiolytique est bien plus dur a arrêter que l’anti-dépresseur car mon problème est l'endormissement... et le lysanxia marche bien pour cela.
Je suis encouragé à poursuivre dans la voie de la désintoxication et tous les commentaires que peux lire m'encourage à persévérer. J'ai trouvé beaucoup d'avis, de conseil sur le net sur les méthodes de sevrage. J'essaye de prendre les éléments qui me semble le plus pertinent. Je tiens juste à dire qu'il y a des bons psychiatres. Tout doucement j'espace mes séances car j'ai commencé à trouvé les raisons de cette anxiété. Je progresse et j'espère bientôt ne plus être dépendant de rien si ce n'est de la vie !
Je ne suis pas sorti d'affaire. La boite de médoc est là, devant moi. A chaque moment on est tenté d'en prendre un peu plus... je réussite comme vous tous !
Suivre les conseils du Dr Ashton, lire les conseils et les témoignages me donnent du courage.
Une question cependant : 5 mg de lysanxia est-ce vraiment utile ou juste un placebo ?
Merci. - Bonjour Jean74, si vous voulez faire l'apologie des psychiatres et des psychotropes, alors je suis désolée mais vous n'êtes pas au bon endroit. Vous dites vous-même que votre psychiatre ne vous a pas forcé à prendre des doses élevées de médicaments, mais sachez que 20 mg ce n'est pas une petite dose tout de même. 20 mg correspond à 40 gouttes. Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte. De plus, vous dites vous-même qu'à chaque moment on est tenté d'en prendre un peu plus, cela s'appelle la tolérance. Est-ce que votre psychiatre vous a expliqué ce problème de tolérance qui engendre la dépendance à long terme? Alors oui je suis d'accord pour dire que pour un quelconque souci avec son passé, une thérapie par la parole est indispensable afin de régler nos problèmes intérieurs, mais je ne suis pas d'accord pour la prescription de psychotropes, qui sont le fond de commerce des psychiatres. Vous parlez de grosse bêtise, mais personnellement ce sont les psychotropes qui m'ont rendu malade au point de m'automutiler et moi aussi d'y laisser ma peau, et je n'ai jamais connu ça de ma vie !! uniquement pendant cette période de sevrage, et je ne le souhaite à personne. Pensez à ces personnes qui sont morts sous psychotropes et à leur famille qui ont perdu un des leurs et j'en connais, alors ne sous-estimez pas le pouvoir de la psychiatrie. Un psychiatre a bien failli me mettre sous 2 antidépresseurs alors que j'étais venu le voir pour m'aider à me sevrer, j'ai vite pris mes jambes à mon cou et je suis partie sans qu'aucune aide ne me soit donnée !! Et cela dans une très grande clinique réputée de la région. Heureusement j'ai trouvé ce forum qui m'a sauvé la vie sinon je serais encore sous hypnotique, et en plus avec 2 antidépresseur à me sevrer. Il existe des méthodes bien plus naturelles pour gérer l'anxiété et le stress mais forcément cela demande de l'investissement et une remise en cause dans sa façon de fonctionner. Cela ne se fait pas sans heurts, c'est certain, mais c'est indispensable.
De plus, il est incohérent de dire que votre psychiatre vous laisse le libre arbitre de vos actes, car si vous êtes "endormi" et que vos émotions sont mises de côté, alors non on ne peut pas dire que vous soyiez libre de vos actes... La liberté vous l'atteindrez une fois tous ces médicaments hors de votre organisme et je vous souhaite de tout coeur de réussir. Savez-vous qu'il n'est pas rare de voir des patients endeuillés vivre leur deuil une fois l'arrêt des benzodiazépines qui anesthésient toutes nos émotions ? Le Pr Ashton en parle très bien dans son manuel. Nos émotions sont essentielles pour notre survie, ce sont elles qui dirigent notre vie et on en a besoin pour avancer. Mais sous psychotropes comme vous le dites si bien, on est "endormi", et donc un travail thérapeutique n'est pas parfois pas possible, puis le temps fait bien souvent son oeuvre tout simplement.
Pour répondre à votre dernière question, malheureusement 5 mg de lysanxia n'est pas un placebo. Cela me rappelle mon médecin qui me disait que 5 gouttes c'était du pipi de chat alors comment expliquer tous mes maux à chaque diminution ?? 5 mg correspond à 10 gouttes donc ce n'est pas rien. Et si vous avez bien lu le manuel Ashton, elle recommande d'arrêter à 0,5 mg de Valium (diazepam), faites la conversion, vous verrez que ce n'est pas 5 mg de lysanxia.
Mais vous faites peut-être partie des 15% de personnes qui n'ont aucun problème pour se sevrer et là vous avez de la chance
Bonne continuation - Bonjour et merci pour votre réponse.
Je pense que vous n'avez pas bien lu mon propos ou je me suis mal exprimé. Je ne fais ni l’apologie des médicaments ni celle de la psychiatre. Je dis simplement qu'à ce moment de ma vie, cela fût le seul moyen que j'avais à disposition pour ne pas me foutre une balle dans la tête ! C'est brutal mais c'est ainsi. Quand pendant des mois vous dormez 3 à 4 heures par nuit, il faut bien faire quelque chose ! Il y avait certainement mieux à faire.
Pour revenir "à j'ai failli faire une bêtise", c'était avant de prendre mes médicamentet pas après ! Donc, j'ai peut-être de la chance que les médicaments ne me donnent pas des envies suicidaires. Pour mon psychiatre, il m'écoute et m'aide. Je suis peut être naïf, mais cela me convient et comme dans toute profession, il y en a des bons et des mauvais. En concertation avec lui j'ai arrêté l'anti dépresseur et comme je le dis dans mon propos, même dans la période de sevrage, il ne m'a jamais forcé la main ou obligé à le reprendre quand cela allait moins bien (même s'il me l'a suggéré), j'ai tenu, je tiens et je compte tenir. Depuis 4 mois, j'ai tout mis à la poubelle et plus d'ordonnance.
Même si vous pouvez en doutez, je suis entièrement en phase à votre propos sur ces médicaments. Il y a d'autres moyens pour traiter l'anxiété mais les médecins a qui l'on fait confiance nous dirigent vite vers la médication.
Merci pour votre réponse sur les 0,5 de lysanxia. Je suis en train de diminuer les doses en douceur et je compte bien m'accrocher pour réussir.
Bien à vous.
Jean, j'ai bien compris vos propos et j'espère sincèrement que vous n'aurez pas à reprendre ces psychotropes, qui ne m'ont personnellement jamais servi sauf à me rendre malade. Tant mieux s'ils vous ont permis d'aller mieux. N'hésitez pas à me tenir informée de votre évolution. Et bravo pour l'arrêt de l'AD. Accrochez-vous, car c'est souvent en post-sevrage que cela peut se compliquer également, l'organisme se retrouvant sans drogue (ne sachant pas depuis combien de temps vous en prenez). Courage
J'ai été sous xanax pendant trois mois à raison de 1/2 comprimé 0,25 matin midi et un le soir.
Je suis entrée en tolérance et ressentais le manque entre chaque prise.
Mon médecin m'a donc arrêté le xanax que je ne supportais plus et me l'a remplacé par du bromazépam un quart le matin et un demi le soir.
Or, depuis je suis en état de manque. Dois je reprendre le xanax même si je ne le supportais plus? Je suis perdue...
Bonjour
je suis un jeune garçon de 20ans mon souci c'est les troubles obsessionnels compulsif mais après un faux diagnostic par le psy il m'a donné le temesta 1mg par jours pendant 2mois et le nordaz (nordazepam) 30mg par jour pendant 20jours j'ai respecté ses ordres totalement mais malheureusement après l’arrêt en (23/02 dernier) de ces pellicules j'ai commencé a vivre des moments dures: une faiblesse extrême hallucination des idees suicidaires manque du sommeil.. et tous les symptômes de sevrage que vous avez dit..
je ne sais pas que doit je faire et quand je vais revenir a la normal :/
je suis un jeune garçon de 20ans mon souci c'est les troubles obsessionnels compulsif mais après un faux diagnostic par le psy il m'a donné le temesta 1mg par jours pendant 2mois et le nordaz (nordazepam) 30mg par jour pendant 20jours j'ai respecté ses ordres totalement mais malheureusement après l’arrêt en (23/02 dernier) de ces pellicules j'ai commencé a vivre des moments dures: une faiblesse extrême hallucination des idees suicidaires manque du sommeil.. et tous les symptômes de sevrage que vous avez dit..
je ne sais pas que doit je faire et quand je vais revenir a la normal :/
Il y a peu j'ai voulu arrêter brusquement. Malgres tout mes efforts de relaxation, de substitution (plantes,etc...) je n'avais dormi que 15h en 4j.
C'est un cauchemar!
Lorsque j'en ai repris, j'ai dormi tout de suite.
Encore aujourd'hui je me décide à faire du sport le matin( 25km de vélo) pour m'apercevoir le soir que le manque arrive plus tôt.
Je comprend donc que ma séance de sport intense aide à l'élimination plus rapide de la molécule.ce qui incite presque à prendre plus!
Désespoir...
J ai fini par reprendre 1/4 pendant 2jours et arret d un jour. Pour autant, mes angoisses restent et j ai du mal a dormir, idees negatives et surtout tres mal a la tete (elle me tire dans tous les sens). Est ce que mon sevrage est brutal ou suis je vraiment sujette a des crises d angoisse et doit revoir mon psy? Merci de votre experience. Olivia
- Bonjour Olivia, je suis de ceux qui pense qu'on ne devrait jamais prescrire des psychotropes pour des crises d'angoisse. Il faut d'abord chercher la cause profonde et mettre en place des méthodes de gestion du stress : relaxation, méthode Geert (sansangoisse.com), yoga, etc... Vous êtes tout simplement en train de vivre des symptômes de sevrage suite à l'arrêt brutal. Il faut savoir que l'on peut devenir dépendant en même pas 2 semaines. Alors je vous conseille de ne plus en reprendre, et de chercher des moyens naturels pour contrer vos angoisses. La parole est aussi la meilleure des thérapies. Parler c'est bien mais il faut aussi être dans l'action après avoir réglé tous nos problèmes. C'est pour cette raison qu'une TCC vous aidera à passer ce cap. Un psychiatre ne sait que prescrire, c'est son fond de commerce. Courage
Bonjour Dan, vous vous êtes aperçu avec ce genre de molécule que l'on est vite dépendant, car en arrêtant on n'arrive plus à dormir, se détendre, etc... et en reprenant un comprimé vous redormez. C'est normal, votre corps s'est habitué à fonctionner avec une drogue donc il est perdu si on lui enlève. Il ne faut jamais arrêter brutalement, c'est une règle au risque de subir de graves symptômes. N'hésitez pas à vous connecter au forum benzo.forumactif.org. Courage
Je prends 10 mg de Cipralex depuis 14 ans. Après des recherches, je pense que c'est à cause de la pilule contraceptive et le fait que je sois hypersensible. Je pense que mon docteur a fait une erreur en me donnant des antidépresseurs après 5-10 minutes d'entretien. Je pense que je n'en avais pas besoin. Il aurait suffit que j'arrête la pilule contraceptive et que je prenne des trucs naturelles ou que je fasse de la médecine douce. Bon, maintenant, je ne le saurai jamais réellement. J'ai arrêté la pilule contraceptive depuis un peu plus de deux mois. J'ai également commencé un sevrage des antidépresseurs. Je prends maintenant les gouttes car c'est plus facile pour diminuer. Je diminue d'une goutte toutes les trois semaine et depuis quelques jours je prends la passiflore. Il y a deux jours, j'étais au fond du bac et je pense très proche du suicide. Du coups, je ne sais pas si je dois faire une pause ou pas. Actuellement, je suis à 6 gouttes mais ça fait déjà trois semaine (palier) et vous dites qu'il ne faut pas dépasser 1 mois. Je vais prendre plus de passiflore mais je ne sais pas si je dois continuer à diminuer ou rester pendant quelques semaines encore à 6 gouttes. J'ai peur quand continuant mon programme de sevrage ce soit de pire en pire.
Flavie, ne désespérez pas. Il faut tenir car vous n'êtes pas seule dans ce cas. Peu de médecins sont à l'écoute de leur patient à l'heure actuelle, c'est bien triste, mais c'est ainsi. Ce forum où vous vous êtes inscrit m'a sauvé litéralement la vie. Si j'avais écouté les médecins, je serais encore sous somnifère avec en supplément benzo et antidépresseurs. J'ai refusé et ça a payé. Donc, écoutez votre corps, et n'écoutez que vous. Tant pis si certains médecins ne sont pas bons. Accrochez-vous. Courage
Bonjour Flavie, non je ne regrette aucunement d'avoir arrêté. Je fais plus de choses qu'avant, mais le changement ne se fait pas sans heurt, il faut savoir remettre en question tout son fonctionnement. Un antidépresseur ne sert à rien, c'est un excitateur du système nerveux central. Pour se sentir bien dans la vie, il faut des projets, être en accord avec soi-même. Prendre une molécule ne fait pas cela
Non pour l'AD, les paliers n'ont pas autant d'importance que les benzos. Il faut juste savoir s'écouter quand il le faut. Mais je suis plus experte en benzo qu'en AD. Allez sur le forum pour poser vos questions, d'autres modératrices qui ont fait un sevrage d'AD vous aideront. Courage

J'ai été un an sous antidépresseur pour des crises d'angoisse. ça fait bientôt sept mois que je ne prends plus rien, au début, c'est difficile (insomnie, tremblement ...), on croit que l'on replonge et finalement, que la vie est belle sans ces poisons ...maintenant je fais du sport 2 fois par semaine, ça remplace largement les médicaments, et pourtant il y a un an j'aurais été incapable de faire du sport ... garde confiance, il faut du temps mais après tu seras fière de toi...
Bonjour Stéphanie, merci beaucoup pour votre témoignage encourageant et optimiste ! Cela fera beaucoup de bien à ceux qui le liront. En effet, le meilleur antidépresseur est le sport, car il libère des endorphines qui sont aussi un bon moyen de dégager des hormones du bonheur. En revanche, il peut aussi avoir l'effet inverse pendant un sevrage et exciter le système nerveux central. A pratiquer avec modération pendant le sevrage
bonne journée


Je travaille à 100% et je compte bien continuer comme ça mais je me demandais si les gens se mettent en arrêt maladie parfois pendant un sevrage ou même après?
Je me demandais aussi est-ce qu'on peut prendre de bonnes décisions pendant un sevrage? Je veux dire est-ce qu'on peut tout de même opérer des changements pendant le sevrage (déménagement, changement de travail, etc.) ou vaut-il mieux ne rien bouger pendant cette période? Parce que malgré tout je me dis qu'il y a peut-être des opportunités qui se présentent et ça serait bête de passer à côté. Non?
Et puis encore une question. Je prends depuis 14 ans des antidépresseurs Est-ce possible qu'après quelques années ça m'a donné des tocs? Je n'en avais pas avant de prendre les antidépresseurs et après quelques années de prise j'ai commencé à en avoir de plus en plus. Est-ce la faute des antidépresseurs et est-ce possible qu'ils disparaissent avec l'arrêt des antidépresseurs??
Bonjour,
Oui on peut se mettre en arrêt maladie pour un sevrage. Renseignez-vous auprès de la sécurité sociale ou votre médecin, cela devrait être d'ailleurs obligatoire. Il y a un post à ce sujet sur le forum.
Pendant un sevrage, n'importe quel stress peut accentuer les symptômes, donc il vaut mieux être le plus au calme possible. Tout est possible avec les psychotropes. Moi j'ai développé des phobies sous benzos. J'y travaille avec un hypnothérapeute pour les faire partir et ça a l'air de fonctionner. Courage
Oui on peut se mettre en arrêt maladie pour un sevrage. Renseignez-vous auprès de la sécurité sociale ou votre médecin, cela devrait être d'ailleurs obligatoire. Il y a un post à ce sujet sur le forum.
Pendant un sevrage, n'importe quel stress peut accentuer les symptômes, donc il vaut mieux être le plus au calme possible. Tout est possible avec les psychotropes. Moi j'ai développé des phobies sous benzos. J'y travaille avec un hypnothérapeute pour les faire partir et ça a l'air de fonctionner. Courage
Bonsoir Toff, les molécules prescrites ne sont pas anodines, benzo + neuroleptique, le plus dangereux étant le neuroleptique, je vous déconseille d'en reprendre. Je pense qu'au bout de 5 mois cela ne sert à rien, d'autant que vous n'en avez pris que 2 mois. Il vaut mieux serrer les dents et attendre que ça passe.
Mais en même temps je ne connais pas votre état de santé et vos traumatismes alors je vous invite à consulter un psychologue pour en parler, et non un psychiatre qui ne sait que prescrire. Courage
Mais en même temps je ne connais pas votre état de santé et vos traumatismes alors je vous invite à consulter un psychologue pour en parler, et non un psychiatre qui ne sait que prescrire. Courage

Bonsoir max, je vous conseille vivement d'arrêter le Rivotril dans le cadre d'un sevrage selon la méthode Ashton. Saviez-vous que le Rivotril est antiépileptique très puissant, il est 6x plus puissant que le valium ? Alors pourquoi vous a-t-on prescrit cette benzo alors qu'il n'y a que les neurologues qui peuvent le prescrire ? Bonne soirée
- bbhepar
Méthode Asthon ? Je prend juste 0.25mg par jour de clonazepam juste une fois par jour. Comment utiliser cette méthode ?Je vie au quebec (canada). Mon médecin de famille peut donner ce médicament pour l,anxiété. Il vient de me donner quetiapine pour remplacer. Mais j'ai peur et je suis fatigué.... Je panique souvent depuis 1 semaines. car, j'ai le sentiment que ce médicament ne fonctionne pas beaucoup . Super anxiété, chaleur partout sur le corps,
J'ai arrêté presque 2 jours et demi. Mais , super brulure au thorax.... Alors, j'ai repris une pillule hier...
Je vous conseille vivement de vous inscrire sur notre forum benzo.forumactif.org. On vous indiquera comment suivre le sevrage. Je vous déconseille fortement de remplacer votre rivotril par la quetiapine. Mais qui est ce médecin qui change de molécules comme de chemises et qui n'ont rien à voir les unes avec les autres??? La quietapine est un antipsychotique !! De grâce, prenez vos jambes à votre cou et changez de médecin. Vous souffrez probablement de sevrage, les brûlures au thorax, j'ai bien connu pendant mon sevrage. On n'arrête jamais une benzodiazépine brutalement. C'est très dangereux pour votre système nerveux. La preuve en est, vous avez des symptômes juste après l'arrêt. Vous en êtes dépendant. Il faut faire un sevrage très très lentement. Lisez le manuel Ashton et imprimez-le à votre médecin, car il n'a pas l'air d'être au courant d'un sevrage de benzodiazépine. Courage
Alors,
je vais passer un test pour savoir si j'ai bactérie H.pilori dans l'estomac..... peut être la cause.....
OK


question

Bonjour K34, je vous invite à lire le manuel Ashton, tout y est expliqué. Malheureusement il faut parfois faire avec pendant tout son sevrage. Il diffère d'une personne à l'autre. Je ne peux vous dire quand cela va s'arrêter. Tout dépend de la manière dont vous vous sevrez. Surtout réaliser un sevrage très lentement est la clé du succès. bon courage
Bonjour K34, je suis heureuse de voir que les messages postés ici vous aident. Oui on peut devenir dépendant même en prenant à la demande. C'était mon cas également avec le zolpidem à la demande. Et mes attaques de panique étaient également liées à ma prise anarchique. Mais il n'y a personne pour vous dire ce qui vous arrive. Tous les professionnels dans le milieu médical que j'ai consulté, même aux urgences, sont dans le déni. Bon courage
Je vous souhaite une belle semaine.
Bonjour petitefée, il faut utiliser la méthode de titration que vous trouverez ici : http://www.psychotropes.info/titration.php. Bon courage dans votre sevrage
Je souffre de douleurs chroniques dentaires et suis un anxieux.
Anxieux qui a peur de prendre des médicaments de peur de perdre le contrôle de mon état cognitif.
Je viens de débuter une psychothérapie. Le thérapeuthe me trouve très anxieux et fatigué.
Il me conseille de prendre du xanax pendant 3 mois. Mon docteur me l'avait conseillé aussi mais j'ai eu peur de le faire.
je viens donc de commencer mon traitement 0.25mg 1 fois par jour le matin et cela depuis 3 jour.
Quand je vois tous les posts (et merci d'ailleurs pour le temps que vous y consacrez) j'ai peur de devenir dépendant.
0.25 est -il une dose faible ou forte ??
je prend aussi du laroxyl 15 gttes le soir pour les douleurs dentaires.
UN grand merci par avance
- Bonsoir Laurent, je vous conseille d'arrêter tout de suite votre traitement de benzodiazépine qui risque de vous causer plus de souffrance à long-termr qu'autre chose. On en est dépendant au bout de 2 semaines seulement. Pensez-y ! L'anxiété se gère de manière naturelle. Il existe plein de méthodes de gestion du stress : TCC, hypnose, cohérence cardiaque, etc... il vous faut trouver autre chose. Pour les AD, malheureusement c'est la même chose, on en devient aussi dépendant et le sevrage n'est pas simple. Courage
Voici mon histoire,insomniaque depuis bebe (dysfonctionnement du systeme de l eveil) j ai commence a faire de serieuses crises d angoisse il y a 10 ans qd je passais le concours de prof.Mon mg m a prescrit du xanax et du stilnox pour dormir.La 1ere fois prise de xanax a ete magique,tout s aplanissait,j entrais ds le monde des bisounours.....Puis un jour,peu de tps apres,je decide de ne plus en prendre et la horreur je me mets a trembler de partout ,incapable de suivre une conversation,mal partout....Jr cours chez mon generaliste qui me dit"reprenez du xanax et ca ira mieux" et la l enfer a commence!!!!
10 ans plus tard je suis addict,jen prends des plaquettes entieres avec du stilnox et de l alcool,je mens a tt le monde,je falsifie mes ordonnancs,je pais les cachets pour ne pas etre fichee par la secu,j ai tous les vices mais j ai pas le choix sinon je fais des crises de manque terribles(spasmes tremblements agressivite incapacite a reflechir et sortir de mon lit...............)
j ai fait une ts recemment suite au surmenage et a l abus de medocs melanges a l alcool
a l hopital on m en donnait mais par petites doses d je n avais plus l effet flash.
J ai droit a 4xanax 0,50 et 2 stilnox par jour mais je prends des boites entieres!
je ne vois aucune issue , a l hopital j en ai bave comme une malade mais il n y a eut aucun effet de sevrage puisque j ai rechute des ma sortie.
Que faire???
Merci de m avoir lu
- Bonsoir Caro, malheureusement les sevrages encadrés en hopital vont beaucoup trop vite. Cela ne m'étonne pas. Le but aujourd'hui serait d'avoir une prise régulière et de vous stabiliser à une dose, et de faire une substitution à une demi-vie longue. Inscrivez-vous sur le forum benzo.forumactif.org. Courage
Bonsoir toff, oui c'est normal d'avoir encore des vagues où on se sent comme un robot, d'avoir le goût à rien... 8 mois c'est encore trop tôt. Le Pr Ashton parle de 6 mois à 1 an, mais pour certaines personnes ce sera plus long. Il faut persévérer et garder en tête qu'un jour tout cela sera un mauvais souvenir. Courage
Récemment j'ai eu des crises d'angoisse a répétition, suivi de peur de manger etc..., j'ai d'abord été sous stresam, mais a la suite d'effet secondaire, j'ai préféré arrêté. Seulement les crises ne se sont pas arrêté, j'ai appelle sos médecin un soir, il m'as prescrit du lexomil a prendre en cas de crise, en plus dexam complémentaire pour vérifier si c'était bien de l'anxiété, et de prendre rdv chez un psy car selon lui les anxiolytiques ne resolverons pas la raison de l'anxiété.
Le soucis est qu'un mauvais état général est apparu, sans crise, du coup je prenais jamais le lexomil.
Je suis aller voir un autre medecin avant de partir 2semaines en vacances, et il m'as prescrit du seresam, un comprimé par jour ( 1/2matin et soir)pdt 1semaine sachant que les comprimé son a 10mg (donc 5mg matin et soir), je lui ai demandé ce que je devais faire si apres la semaine ca allait pas mieux, il m'as dit d'en prendre si jamais ca n'allait pas, et que (vu que j avais peur de l'effet de sevrage) de toute facon j'avais 30comprimé et que l'effet de sevrage venait sur de longue période a forte dose.
Aujoudhui j'en suis a 14jours, sachant que j'ai fais des pauses de temps a autre de quelques jour, mais c'était dur de gérer l'angoisse, surtout lors des repas ( peur que ca reste coincé etc...), et j'ai peur d'arrêter déjà parce que c'est un calvaire pour s'alimenter, même boire par moments, mais aussi a cause du sevrage que je redoute ( surtout les histoire de crises d épilepsie, enfin les symptômes les plus grave .
Avez vous des conseils, sachant que je suis déjà a tres faibles doses je pense.
- Bonsoir, le fait de prendre une benzo (stresam ou lexomil) ne changera pas le problème, mais vous rendra dépendante à ces molécules. Je vous conseille de vous sevrer lentement (il n'y aucun risque de crise d'épilepsie avec un sevrage lent) et de suivre une TCC pour votre anxiété et autre peur. Un forum existe http://psychotropes.info/phpbb/. Je vous conseille de vous y inscrire. Courage
je vous ecris car j'ai un gros soucis qui me gache la vie .En effet suite à l'arret du lyrica (400mg ) et cymbalta(90mg) ,des brulures sur mon palais ainsi que sur ma langue sont apparues 3 mois après l'arret de ces medicaments.De plus l'arret de ces mediaments c'est fais assez rapidement ,sur une semaine .J'avais pris ces medicaments à cause d'une nevralgie et les symptomes que j'avais eu juste après l'arret de ces medicaments etaient insomnies et un peu d'irritabilité.Ces derniers symptomes je ne les ai eu que pendant 1 semaine et tout etait redevenu dans l'ordre.Mais voila maintenant j'ai ces brulures avec un gout mettalique dans la bouche .Je ne compends plus rien et je suis desesperé.J'attends votre réponse avec impatience.Merci
- Bonjour, j'espère que vous ne faites pas le sevrage de toutes ces molécules en même temps, car vous risquez de subir de terribles désagréments, vous en subissez déjà. La fatigue, les problèmes de mémoire et hypersudation sont des symptômes classiques. Mais je ne peux pas vous dire quand cela va durer. Il faut juste du temps après l'arrêt de ces molécules pour que le corps récupère. Le Pr Ashton parle de 6 mois à 1 an, voire plus. Courage
En Mars 2015,aprés un choc èmotionnel,mon médecin m,a mise sous alprazalome et excitaloprane ,a raison de 1comprimé par j,(10mg)
Je les ai pris 7mois,n,ayant jamais pris de traitement j,avoue que j,ai pris ce traitement chimique avec réticence convaincue que j,aurai pu m,en passer.
J,ai donc subgérer à mon mèdecin diminuer de moitié le comprimé,celui ci n,a pas acceptè,j,ai donc diminuer de moi même,sur une pèriode courte.
Après j,ai donc eu des douleurs articulaires et musculaires,voilà 6 mois que je ne prend plus rien ,les douleurs s,estompent,sauf au niveau des épaules,et de l,aine.
Est ce que je suis sur le bon chemin??
Merci de me répondre.
Deux mois après l'arrêt du lyxanxia. Petit bilan ? Je suis en carence martiale de fer donc très fatiguée mais je suis contente de ne plus être dépendante du petit cachet bleu!
Acouphènes. Fatigue musculaire.
Sommeil de mieux en mieux.
Méditation pleine conscience et yoga chaque jour.
Ce message pour vous remercier et aussi pour encourager les lecteurs du blog.
Même si c'est dur, je sais que je suis sur la bonne voie !
Prenez soin de vous ! À bientôt!
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